Charles Gonzalès devient Camille Claudel

Charles Gonzalès devient Camille Claudel

A partir des correspondances de la sculptrice, Charles Gonzales retrace son itinéraire chaotique et complexe depuis sa rencontre avec Rodin et leur relation destructrice jusqu’à la fin de sa vie. Aucun détail de la vie de Camille Claudel n’échappe au comédien. Il plonge dans son délire de persécution, ses relations avec sa mère et son frère et, enfin son internement à l’hospice de Montdevergues, où elle mourra trente ans plus tard, abandonnée de tous.
L’exiguïté de la scène du Petit Théâtre des Mathurins ou a eu lieu la captation symbolise à la perfection l’enfermement psychologique de Camille Claudel, que se soit dans son atelier du quai Bourbon ou dans sa chambre d’hôpital psychiatrique. La modestie des moyens rend l’atmosphère troublante : par l’ambiance sonore d’abord, composée de musiques inquiétantes, de bruits de ville, de voix d’archives ; par le décor minimaliste ensuite. Peu d’accessoires sur scène. Seule une chaise, posée au milieu de la scène, occupe l’espace.

Lycoprod
Théâtre des Mathurins
Paris Capitale

Réalisateur(s) Laurent Préyale
Genre Théâtre
Année 2009
Durée 80 mn
Format 16/9

Extrait(s)
Equipe technique

Image Charles Lienart, Céline Metzger, Pascal Tirilly, François Vedovelli
Montage Pierre Sainteny

Spectacle

Auteur du spectacle Charles Gonzalès
Mise en scène Charles Gonzalès
Comédien(s) Charles Gonzalès